Le procès du meurtrier d’Aldy Saint-Aude s’est poursuivi aujourd’hui avec les plaidoiries des avocats des parties civiles, qui ont tous deux déploré « la totale insensibilité de l’accusé quant aux faits qui lui sont reprochés ».
Quant aux plaidoiries des avocats des parties civiles – douze constitutions au total – elles ont, toutes deux, pointé l’absence de regrets manifestée par l’accusé quant aux fait qui lui sont reprochés. « Et pire, selon moi, pas un mot d’excuse envers la famille », ajoutera Me Christine Charlot. L’avocate fera aussi remarquer au tribunal que l’accusé « même de faible niveau intellectuel, sait très bien faire preuve de compréhension sélective dès que l’on évoque l’affaire. Et il se réfugie dans une totale négation : ce n’est pas moi, je n’ai rien à voir avec cette histoire, répète t-il sans arrêt. »
Ton plus ferme chez Me Alex Leblanc, visiblement très irrité par l’attitude de l’accusé, qu’il a qualifié à deux ou trois reprises « de petit homme qui veut jouer au puissant et qui se réfugie en permanence dans le mensonge. » L’avocat dit, au cours des débats, « avoir espéré un moment de rédemption » chez Félix Asaitie. « Mais non, rien. »
Au vu de l’attitude de l’accusé, « totalement insensible, ne voulant pas prendre conscience de la gravité des faits pour lesquels il comparaît », l’avocat prévient. « Attention : il peut recommencer. »
Demain, réquisitions de l’avocat général et plaidoirie de Me Vincent Mazet, le conseil de Félix Asaitie.